L'atelier du musée

Sauvegarder un patrimoine automobile roulant

Restaurer et entretenir plus de 300 véhicules de tout type (automobiles, motos, transports en commun et vélos), c’est sauvegarder un patrimoine vivant. Cette mission primordiale pour le musée est assurée par une équipe de deux mécaniciens spécialisés dans la mécanique ancienne.

La majorité des véhicules du musée est en état de fonctionnement : l’entretien des moteurs, des carrosseries, des selleries (…) est la mission quotidienne de l’atelier. Des essais dynamiques sont régulièrement conduits dans le parc du musée pour vérifier le bon fonctionnement des automobiles.

C’est également un patrimoine immatériel que les mécaniciens font perdurer: l’art d’entretenir et de conduire des véhicules anciens dans le respect de leurs spécificités.

Plus rarement, des opérations importantes de restauration sont entreprises : à partir d’un véhicule endommagé, voir à l’état d’épave, l’atelier le restaure, conforme à ce qu’il était à la sortie de l’usine, en respectant les matériaux et les techniques de l’époque du véhicule. Plusieurs automobiles ont été ainsi entièrement restaurées.

Le chef d’atelier, Alain Dumont est un expert reconnu grâce à sa connaissance mécanique des 150 automobiles de la collection sur lesquelles il veille jour après jour depuis 1986. Il révise, répare et pilote tout en respectant l’histoire et l’authenticité de ces « vieilles dames ».

Alain Dumont dans l'Atelier du musée - © Bertrand Stofleth, 2017
Alain Dumont dans l'Atelier du musée - © Bertrand Stofleth, 2017
Alain Dumont dans l'Atelier du musée - © Bertrand Stofleth, 2019
Alain Dumont dans l'Atelier du musée - © Bertrand Stofleth, 2019

 

Automobile Jean Gras de 1925, collections du musée Malartre - © Bertrand Stofleth
Automobile Jean Gras de 1925, collections du musée Malartre - © Bertrand Stofleth

Un musée qui restaure

L'automobile torpédo de la marque lyonnaise Jean Gras (1925)a été achetée par le musée en 1984 à l’état d’épave : la carrosserie percluse de rouille, la caisse en bois vermoulue, les pneus effilochés et les sièges déchirés.

La restauration de cette automobile dans le respect des matériaux et des techniques de l'époque a demandé du temps (environ 30 mois) et beaucoup de moyens. Les opérations de restauration ont été réalisées à l'atelier du musée par les mécaniciens. Des prestataires externes au musée ont été sollicités pour faire reconstruire les éléments irrécupérables.