Phares et klaxons

Aujourd’hui, les phares et klaxons sont des éléments de sécurité. Ils permettent de voir, d’être vu et de signaler un danger aux autres usagers.

Dans les premières années de l’automobile, il n’existe pas de normes de sécurité obligatoires. Les constructeurs ne sont pas tenus d’équiper leurs véhicules de phares, de klaxons… Ce sont les propriétaires des automobiles qui choisissent ou non d’installer ces équipements.

 

 

Phare à acétylène de l'automobile De Dion Bouton de 1901, collections du Musée Malartre - © Bertrand Stofleth

Phare à acétylène

Phare à bougie de l'automobile Rochet Schneider de 1898, collections du Musée Malartre - © Bertrand Stofleth

Phare à bougie

Année 1890
Corne de klaxon étoilée de l'automobile Léon Bollée vers 1911, collections du Musée Malartre - © Bertrand Stofleth

Corne de klaxons à étoiles décoratives

Années 1910
Corne de klaxon enroulée de l'automobile Ford T de 1910, collections du Musée Malartre - © Bertrand Stofleth

Corne de klaxons enroulée

Années 1910

Les phares pour briller

A la fin du 19ème siècle, aux débuts de l’automobile, les phares et klaxons ne sont pas encore des éléments de sécurité routière. En effet, jusqu’aux années 1920, les phares permettent de se signaler aux autres utilisateurs de la route, mais ils ne sont pas assez efficaces pour permettre de bien voir la nuit. Ce sont des phares à bougie ou à pétrole. A défaut d’être efficaces, ces phares et klaxons doivent être beaux pour apporter de la sophistication à l’automobile. Ils sont faits en métaux nobles et brillants (cuivre, laiton) et les phares comportent parfois des verres de couleur ou des facettes.

Puis à partir des années 1920, se développent les phares à acétylène (à gaz) qui sont plus éclairants et l’esthétique de l’objet s’efface devant l’utilité. Les phares à acétylène doivent être performants pour circuler la nuit. S’ils ne sont plus seulement faits pour être beaux, ils doivent néanmoins s’insérer dans le design général de l’automobile.